
Transavia commence demain la vente de la saison estivale 2025 et prend plusieurs mesures pour assurer un programme d’été stable. La compagnie aérienne renforce les garanties en matière de maintenance, de disponibilité de la flotte et d’équipage. Des ajustements seront également effectués sur le nombre de destinations et de fréquences. Ainsi, une partie de la production ne sera mise en vente qu’à une date ultérieure. Cela se fera sentir également à Bruxelles, où Transavia mettra d’abord en vente deux destinations : Malaga et Alicante. Plus tard, « lorsque le programme sera jugé réalisable », d’autres destinations pourront être ajoutées.
« Nous mettons tout en œuvre pour être un partenaire fiable pour les agences de voyages et les tour-opérateurs », déclare Sam Gertsen, Head of Sales & Partnerships chez Transavia, à TravMagazine. « Ces derniers étés, nous avons dû intervenir dans notre réseau plus souvent que nous l’aurions souhaité. En tant que compagnie aérienne, ce n’est évidemment pas quelque chose que nous aimons faire. »
Afin de renforcer la fiabilité, Transavia garde des avions supplémentaires en réserve pour gérer les éventuelles perturbations. Des ressources supplémentaires ont également été allouées à la maintenance, afin de remettre plus rapidement en service les avions défectueux.
« Transavia comprend très bien que ses partenaires établissent un planning en amont, dans lequel des éléments comme les transferts et les nuits d’hôtel sont liés », poursuit Gertsen. « Si nous devons alors faire des ajustements pour des raisons opérationnelles, cela ne plaît évidemment ni aux passagers ni aux partenaires. Surtout que cela génère beaucoup de travail supplémentaire pour nos partenaires. La seule réponse est claire : nous devons mieux faire. »
« Nous n’avions pas encore annoncé de destinations pour l’été 2025. Bien qu’il y ait eu une attente implicite que nous poursuivrions en 2025 notre réseau de 2024 avec les destinations à succès, ce n’est pas encore le cas », explique Gertsen. « Il s’agit d’une mesure temporaire pour obtenir plus de stabilité, mais notre ambition à Bruxelles reste inchangée. Parfois, il faut reculer d’un pas pour avancer de deux. »