Le 19 septembre 2024, Air Belgium perdra la protection contre ses créanciers obtenue grâce à la Procédure de Réorganisation Judiciaire, qui peut durer jusqu’à un an.
Comme Air Belgium bénéficie de cette protection depuis près d’un an, la compagnie aérienne a été convoquée mardi devant le tribunal de l’entreprise de Nivelles. Elle a reçu l’ordre urgent de trouver une solution à ses difficultés financières persistantes. Le vote prévu n’a pas pu avoir lieu car l’investisseur sur lequel le plan était basé s’est désisté à la dernière minute.
Dans une communication à ses membres du jeudi 5 septembre, la VVR souligne que cela ne signifie pas automatiquement la fin ou la faillite d’Air Belgium. « Air Belgium a toujours affirmé que ses activités de fret et de location humide étaient rentables et qu’elles pouvaient être développées davantage. De plus, il n’est pas exclu qu’un ou plusieurs investisseurs se manifestent encore ou que des discussions soient toujours en cours. »
En outre, une faillite doit toujours être prononcée, et ce n’est pas encore le cas aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, le temps presse pour Air Belgium de trouver une solution.
Air Belgium est détenue à un peu moins de la moitié par le groupe chinois Hongyan, tandis que le reste est principalement entre les mains des gouvernements wallon et fédéral via des fonds d’investissement. Depuis la création de la compagnie aérienne en 2014, l’entreprise a traversé de nombreuses crises. Le PDG d’Air Belgium, Niky Terzakis, a déjà prouvé dans le passé qu’il était capable de trouver des solutions pour la compagnie. Dans les semaines à venir, il deviendra clair si Air Belgium est en mesure de trouver les fonds et le soutien nécessaires pour poursuivre ses activités ou si une issue plus drastique devient inévitable.