
Au troisième trimestre, de juillet à septembre, Brussels Airlines a enregistré un bénéfice d’exploitation (ebit) de 78 millions d’euros. Cela représente une augmentation de 8 % par rapport au même trimestre de l’année dernière, marquant ainsi un record pour la filiale de Lufthansa. Un été solide, qui était crucial après une première moitié d’année difficile.
Pendant cette période, Brussels Airlines a transporté 2,5 millions de passagers sur plus de 17 000 vols. Bien que le nombre de vols ait diminué de 2,5 % par rapport à l’année précédente, le nombre de passagers a augmenté de 1,3 %, indiquant un taux de remplissage plus élevé.
Selon Brussels Airlines, ce résultat s’explique notamment par l’augmentation des capacités sur le réseau long-courrier. La compagnie a ajouté un dixième avion long-courrier à sa flotte. La capitale kenyane Nairobi a été intégrée au réseau et a immédiatement atteint le taux de remplissage le plus élevé de tous les vols long-courriers. De plus, la ponctualité s’est améliorée, un facteur crucial, car les retards entraînent des coûts élevés.
Une année en demi-teinte
Ce bon résultat estival est un encouragement pour Brussels Airlines, car l’entreprise a été confrontée à des difficultés tant internes qu’externes durant la première moitié de l’année. Au premier trimestre, la compagnie aérienne a souffert de grèves et de menaces de grève. Au deuxième trimestre, les livraisons de moteurs d’avion ont pris du retard. Ces problèmes ont conduit Brussels Airlines à voir son bénéfice d’exploitation chuter de 27 millions d’euros par rapport à la même période l’année dernière. Actuellement, l’ebit est à 32 millions d’euros.