Après près de quarante ans de bons et loyaux services, Luc Callewaert quitte Joker. Luc Callewaert a commencé sa carrière chez Joker en 1983 en tant que chef de produit et est devenu directeur général en 1995.
Avec une équipe de collaborateurs talentueux, Luc Callewaert, sous l’œil attentif du fondateur et PDG Bob Elsen, a fait de Joker l’entreprise qu’elle est aujourd’hui. Les racines de Joker se trouvent dans le milieu étudiant de Louvain, où quelques amis – dont Bob Elsen – se sont réunis au sein d’une organisation à but non lucratif (plus tard Karavaan). En 1981, ils fondent Joker, un nom qui signifie “Jong, Open en Kreatief” (jeune, ouvert et créatif). En 1983, Luc Callewaert les rejoint.
Luc Callewaert ne sera pas remplacé dans ses fonctions de directeur général. La gestion quotidienne sera assurée comme auparavant par l’équipe de direction, dont Luc Callewaert faisait partie. L’équipe de direction passera donc de quatre à trois personnes, à savoir le CEO Stijn Elsen, le directeur commercial Jeroen Vincken et la directrice des finances et de l’administration Katleen Hofmans.
Dans une réaction téléphonique à TravMagazine, Stijn Elsen et Luc Callewaert indiquent que le départ se fait “d’un commun accord”. Toutefois, les deux hommes admettent qu’il s’agit d’une différence de vision. Stijn Elsen est entré chez Joker en tant que directeur en 2015, après plusieurs années de carrière en tant que directeur de compte dans différentes agences de publicité. Depuis 2018, il occupe le poste de PDG. “La continuité est au cœur de nos préoccupations, c’est pourquoi Joker ne changera pas soudainement l’épaule du fusil”, souligne Elsen. “Joker est porté par une équipe de direction performante, et par extension par tous les chefs d’équipe ainsi que par les employés de Joker.”
En principe, Callewaert restera en service jusqu’en septembre 2023. “Toutes les bonnes choses ont une fin, même après quarante ans”, déclare Luc, “une porte se ferme, mais qui sait, peut-être qu’une autre s’ouvrira pour moi. Heureusement, nous vivons à une époque où les gens de mon âge peuvent encore contribuer”, ajoute-t-il avec un clin d’œil.