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Bien que Brussels Airlines ait enregistré un bénéfice opérationnel de 11,6 millions d’euros au cours du trimestre printanier passé, ce résultat est environ 62 % inférieur à celui de la même période de l’année dernière. Selon la compagnie aérienne belge, cela est dû à une production plus faible.
Brussels Airlines, comme d’autres compagnies aériennes dans le monde, attribue cette baisse de production à une pénurie de pièces de rechange. De plus, plusieurs avions de la flotte ont été retirés pour des travaux de maintenance au printemps, ce qui se fait normalement en hiver. En outre, Brussels Airlines n’a pas pu renouveler son contrat avec la compagnie irlandaise de location avec équipage Cityjet, ce qui a réduit le nombre d’avions disponibles. Tout cela a conduit à une réduction de l’offre de sièges pendant la période d’avril à juin 2024.
Néanmoins, Brussels Airlines a transporté 3,9 millions de passagers au cours des six premiers mois de 2024 avec près de 30 000 vols, ce qui est pratiquement le même chiffre que l’année dernière. Le taux d’occupation moyen a ainsi atteint 82 %, soit deux points de pourcentage au-dessus de l’un des paramètres cruciaux pour maintenir la marge bénéficiaire.
Une deuxième moitié d’année cruciale
Bien que Brussels Airlines ait réalisé un bénéfice opérationnel au deuxième trimestre, l’entreprise fait face à un défi de taille pour la deuxième moitié de l’année. Après les six premiers mois, la perte opérationnelle s’élevait à plus de 47 millions d’euros, soit beaucoup plus que la perte de 13 millions d’euros enregistrée à la même période l’année dernière. Cela est également dû aux grèves et aux menaces de grève auxquelles la compagnie aérienne a été confrontée au cours du premier trimestre.
Brussels Airlines reste toutefois confiante en une forte deuxième moitié de l’année. C’est ce qui ressort également de la réaction de la directrice financière Nina Öwerdieck : « L’aviation est un secteur très volatile avec des hauts et des bas. Chez Brussels, nous avons atteint une position de coût qui nous permet de réaliser des bénéfices, même en cas de vents contraires. »
La compagnie aérienne belge a entre-temps exécuté la première phase du plan de renouvellement de la flotte en ajoutant un cinquième Airbus A320neo et un dixième Airbus A330 à sa flotte. Grâce à ce dernier, la route vers Nairobi a pu être lancée.