
Sur les 65 000 clients encore en voyage via FTI en faillite, les trois quarts sont déjà rentrés chez eux. Environ 15 000 clients séjournent encore sur les destinations.
C’est ce qu’a annoncé lundi le Deutsche Reisesicherungsfonds (DRSF), le SGR allemand. Une semaine après la déclaration de faillite du groupe FTI, le fonds de garantie de voyage allemand dresse un premier bilan intermédiaire.
La direction du DRSF loue le soutien de l’industrie du voyage pour l’accueil et le rapatriement des clients de FTI. En même temps, la direction du DRSF est choquée par la façon dont certains hôtels traitent les voyageurs.
Selon le DRSF, il y a eu des cas où les vacanciers n’ont pas été autorisés à partir avant d’avoir payé eux-mêmes le montant du voyage. D’autres se sont vu refuser l’accès à leur chambre ou ont été invités à payer des suppléments de leur poche pour poursuivre leurs vacances.
« Avec toute la compréhension pour la situation économique tendue des entreprises locales sur les destinations de vacances, il est absolument inacceptable de traiter les voyageurs de cette manière et de franchir ces limites », déclare la direction du DRSF.
Selon les agences de voyages allemandes, il y a de nombreux cas, notamment en Égypte, où les hôteliers demandent aux clients de payer à nouveau, mais parfois aussi en Turquie, aux Maldives, aux îles Canaries et dans d’autres destinations.
Pour éviter une telle situation, le DRSF avait rapidement envoyé des déclarations aux voyageurs et aux hôteliers après la demande de faillite, indiquant que le fonds de garantie prendrait en charge les coûts.
Au moment de la demande de faillite du groupe FTI, le lundi 3 juin, environ 65 000 voyageurs étaient en déplacement sur environ 100 destinations. L’accent était mis sur les destinations Égypte, Grèce, Espagne et Turquie.