
Amadeus a acquis une participation minoritaire dans CAPHENIA, un producteur de gaz de synthèse, la matière première du carburant aviation durable (SAF). Il s’agit du premier investissement du leader des technologies du voyage en dehors des logiciels.
Cet investissement permet à Amadeus de mieux comprendre les défis du secteur des carburéacteurs durables et d’explorer plus avant son rôle dans l’évolution du secteur vers le “zéro net” d’ici 2050.
“CAPHENIA produit des gaz synthétiques à partir d’un mélange de biogaz, de CO2, d’eau et d’électricité qui est “abordable”, “évolutif” et “l’alternative pratique à long terme au carburéacteur conventionnel”, a déclaré le Dr Mark Misselhorn, directeur général de CAPHENIA.
La décision d’investir dans cette entreprise allemande s’inscrit dans le cadre d’un engagement plus large de la part d’Amadeus de soutenir l’industrie sur la voie du voyage durable.
Il s’agit du deuxième investissement d’Amadeus dans une entreprise visant à rendre l’avenir du voyage plus durable au cours des 12 derniers mois.
L’année dernière, la société a annoncé un investissement dans CHOOSE, qui propose des solutions d’action climatique.
Suzanna Chiu, responsable des ventures chez Amadeus, a déclaré : “Chez Amadeus, nous nous sommes engagés à soutenir la transition vers des voyages durables. Nous suivons les tendances et les évolutions du secteur pour déterminer les moyens les plus efficaces de réaliser cette ambition et nous sommes ravis d’agir aujourd’hui en investissant dans une société SAF innovante. Cette transaction marque un pas en avant dans notre stratégie de développement durable, du point de vue d’un autre maillon de la chaîne de valeur du secteur. Alors que l’industrie se rapproche de son objectif de parvenir à une émission nette zéro d’ici 2050, nous prenons des mesures concrètes pour accélérer le processus.”
Selon l’initiative “Net Zero Emission” de l’IATA, les SAF pourraient représenter 65 % de la réduction des émissions de gaz à effet de serre nécessaire pour que l’industrie aéronautique atteigne le niveau zéro d’ici à 2050.
Les autres technologies qui contribueront à cet objectif sont les avions électriques et à hydrogène (13 %), la compensation et la capture du carbone (19 %) et l’efficacité opérationnelle (3 %).