
On disait que c’était impossible dans le passé. Mais une crise et des ambitions mondiales peuvent rendre beaucoup de choses possibles, semble-t-il. Il se murmure de plus en plus que les Émirats arabes unis travaillent à l’élaboration d’une loi qui autoriserait les jeux d’argent dans certaines conditions et les limiterait à certaines stations balnéaires.
Ras Al Khaimah a confirmé au début de l’année qu’il prévoyait de réglementer les jeux d’argent dans certaines stations balnéaires. Le même jour, le géant des casinos de Las Vegas, Wynn Resorts, a déclaré qu’il construirait un complexe sous licence pour les jeux d’argent sur une île artificielle à Ras Al Khaimah. Ce n’est plus une coïncidence : des évolutions majeures sont en cours ici.
Ces annonces pourraient marquer un tournant pour le Golfe, une région qui impose traditionnellement des règles islamiques plus strictes que les autres parties du Moyen-Orient et où les jeux d’argent sont depuis longtemps interdits.
Deux sources ont déclaré à Reuters que les jeux d’argent, sous une forme ou une autre, seraient autorisés dans les Émirats arabes unis, mais qu’il appartiendrait à chaque émirat de décider s’il convient de les réglementer et de quelle manière. Les sources ont déclaré qu’ils seraient bientôt autorisés, sans donner de calendrier précis.
D’autres marques mondiales de casinos et d’hôtels établies aux Émirats arabes unis pourraient en profiter, car Ras Al Khaimah ouvre la voie à d’autres émirats qui suivront, les regards étant évidemment tournés vers la “über-destination” Dubaï.