
Le World Travel & Tourism Council (WTTC) a appelé les gouvernements du monde entier à rejoindre le Global Digital Health Certification Network (GDHCN). Il s’agit d’un système numérisé permettant aux pays de partager et de vérifier mutuellement les certificats de santé.
Le système, basé sur l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), vise à garantir que des restrictions de voyage strictes et des fermetures de frontières ne soient plus nécessaires en cas de nouvelle pandémie. Actuellement, le GDHCN est utilisé uniquement sur une base volontaire pour les vaccins et tests liés au coronavirus.
Julia Simpson, la présidente du WTTC, a écrit dans une chronique pour le magazine de voyage britannique Travel Weekly plusieurs arguments destinés à convaincre les gouvernements nationaux de rejoindre le réseau international. Tout d’abord, les pays doivent “se rassembler pour garantir des tests, des certificats de vaccination numérique et une distribution équitable des ressources médicales”. Selon elle, cela devrait permettre “un contrôle sanitaire universellement harmonisé”.
Cette semaine, un sommet de l’OMS se tient à Genève jusqu’au 1er juin, ce que Simpson voit comme une occasion idéale pour mettre en lumière l’importance des soins de santé mondiaux. “C’est notre chance de créer un plan unifié – un traité pandémique – pour prioriser les soins de santé mondiaux et s’assurer que nous ne soyons plus jamais pris au dépourvu face à une crise.” Des budgets financiers importants pour la recherche scientifique et une attention accrue à la technologie dans les pays en développement sont, selon elle, la recette pour y parvenir.
Les voyageurs belges ont déjà fait connaissance avec un système comme le GDHCN pendant la pandémie. Le EU Digital Covid Certificate (EU DCC), utilisé par les États membres de l’UE et 51 pays en dehors de l’UE, est le fondement sur lequel l’OMS s’appuie. C’est pourquoi l’UE a déjà recommandé à ses États membres de rejoindre le réseau en juin dernier.