
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé dimanche soir à maintenir les frontières ouvertes tant que la gravité de la variante omicron reste incertaine. Auparavant, plusieurs pays, dont la Belgique, avaient annoncé ou introduit des restrictions de voyage vers les pays africains.
Alors que la recherche sur la variante omicron se poursuit, l’OMS recommande aux pays d’adopter une approche scientifique et fondée sur le risque. ‘À l’heure actuelle, aucune information ne permet de penser que les symptômes de la variante omicron diffèrent des autres variantes.’
‘Les restrictions aux voyages peuvent jouer un rôle dans la réduction de Covid-19 dans une certaine mesure, mais elles font peser une lourde charge sur de nombreux écosystèmes économiques’, indique l’OMS. ‘Si des restrictions sont introduites, elles doivent être fondées sur des données scientifiques, conformément au Règlement sanitaire international, un instrument juridiquement contraignant de droit international reconnu par plus de 190 nations.
‘L’OMS est aux côtés des pays africains qui ont eu le courage de partager des informations de santé publique vitales pour contribuer à protéger le monde de la propagation du Covid-19’, a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directeur régional de l’OMS pour l’Afrique. ‘Maintenant que la variante omicron a été détectée dans plusieurs régions du monde, imposer des interdictions de voyager – en ciblant l’Afrique – est une attaque contre la solidarité mondiale.’
Dans le même temps, l’OMS ne veut pas minimiser la situation et parle d’un ‘risque accru’, invitant les pays à prendre des mesures importantes pour détecter la variante omicron.
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