
Dans le cadre de notre numéro 19 de travmagazine consacré aux sports d’hiver, nous avons eu une conversation approfondie avec Vincent Toulotte (directeur d’Atout France), Paul Mayer (chef de marché de l’Office du tourisme autrichien en Belgique) et Armando Troncana (directeur de Benelux Suisse Tourisme). Nous avons sondé leurs attentes concernant la prochaine saison de sports d’hiver. Outre la crise énergétique actuelle, à long terme, dans un contexte de réchauffement climatique, la survie des sports d’hiver est bien sûr au cœur des préoccupations. Les villages de montagne et les stations de ski profitent de la situation actuelle pour se remettre en question, se repenser et se créer une perspective d’avenir. Voici quelques impressions de l’interview que vous pouvez lire dans son intégralité dans le numéro 19 de travmagazine.
Le panel d’experts, de gauche à droite : Vincent Toulotte, Paul Mayer et Armando Troncana
Quelles initiatives sont prises en France pour protéger l’environnement ?
“Nous nous mettons au vert”, fait savoir Vincent Toulotte. Plusieurs stations de ski françaises ont demandé le label “Flocon Vert”. Les zones dotées de ce label s’engagent à développer un tourisme responsable, notamment par des initiatives liées à la réduction de la consommation d’énergie, à la préservation de l’environnement et des ressources naturelles, à l’amélioration du traitement des déchets et des systèmes de transport, et à l’adoption de pratiques responsables en matière de construction et d’agriculture.” Par exemple, la station de ski française de Serre Chevalier vise à être autosuffisante à 30 % grâce à l’énergie solaire et éolienne d’ici 2023.
Comment évoluent les prix pour des vacances aux sports d’hiver en Autriche ?
“Les sociétés de téléphériques relèvent les défis de manière proactive et planifient l’enneigement et l’exploitation des remontées mécaniques les plus efficaces sur le plan énergétique. Il est compréhensible que les compagnies répercutent en quelque sorte les augmentations de coûts sur les vacanciers. Néanmoins, il convient de noter que l’inflation en Autriche est actuellement légèrement inférieure à celle de la Belgique. Certaines stations de ski ont déjà augmenté leurs prix, comme la station de ski de Hochfügen dans la vallée tyrolienne de Ziller, qui est populaire auprès des Belges. Là, le forfait de ski à la journée est passé de 61 à 64,5 euros. Une augmentation des prix inférieure au taux d’inflation”.
Y a-t-il certains thèmes qui priment en Suisse en dehors des sports d’hiver purs ?
“Le ski et le snowboard sont toujours à l’honneur chez les Belges et les Luxembourgeois. Néanmoins, nous avons constaté ces dernières années une évolution vers d’autres activités hivernales telles que la randonnée hivernale et les raquettes à neige. Notre USP, les transports publics parfaitement organisés et les voyages aller-retour avec les trains panoramiques comme le Glacier Express et le Bernina Express, sont également plus réservés en hiver. Depuis l’année dernière, un train de nuit à destination de Bâle circule depuis Amsterdam et Utrecht. L’intérêt est très élevé parmi nos visiteurs néerlandais en hiver. Nous espérons que bientôt, il y aura également un train de nuit de Bruxelles à Bâle.”
Lisez l’interview complète dans le numéro 19 de travmagazine, spécial sports d’hiver.
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