
Quelle est la portée du passeport belge en 2025 ? Selon le nouvel indice Henley Passport, elle s’étend à 188 pays. Cela place la Belgique, comme l’année dernière, à la quatrième place ex æquo. Cette fois aux côtés du Luxembourg, des Pays-Bas, de la Norvège, de l’Autriche, du Portugal et de la Suède.
Une légère baisse de deux destinations par rapport à 2024, lorsque les Belges pouvaient encore voyager sans visa vers 190 pays. Néanmoins, le passeport belge reste l’un des plus puissants au monde, même si, fait remarquable cette année, ce ne sont pas les Européens qui dominent le classement.
Singapour de nouveau en tête
Le grand leader de 2025 est Singapour, qui permet de voyager sans visa vers 193 destinations et retrouve ainsi sa première place. Le Japon et la Corée du Sud suivent en deuxième position avec 190 destinations. Cela signifie que les trois passeports les plus puissants au monde proviennent d’Asie, alors que l’an dernier, quatre pays européens partageaient encore la première place avec Singapour.
La France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, notamment, sont passés de 194 à 189 destinations sans visa. Ils occupent donc cette année la troisième place, aux côtés du Danemark, de la Finlande et de l’Irlande. Avec ses 188 pays, la Belgique est donc à un souffle du podium. Le Royaume-Uni et la Suisse reculent également dans le classement, mais restent dans le top cinq.
Chute américaine
Les États-Unis poursuivent leur chute dans le classement. Alors que les Américains pouvaient encore se rendre dans 188 pays sans visa en 2024, ce nombre est désormais de 182. Les États-Unis partagent ainsi la dixième place avec la Lituanie et l’Islande.
La puissance du passeport américain est en déclin depuis une décennie, mais la chute semble s’accélérer depuis que la Maison-Blanche a réduit ses efforts diplomatiques. La politique « America First » de Donald Trump s’est traduite par une hausse des frais de visa et des procédures de contrôle supplémentaires. Ce genre de mesures rend les autres pays réticents à accorder l’exemption de visa aux Américains – on parle dans les cercles diplomatiques d’une perte de « réciprocité ».