
Sunny Cars met en garde contre une pénurie de voitures de location pendant les mois d’été. Elle le fait par l’intermédiaire de Hans Knottnerus, directeur général pour la Belgique, les Pays-Bas et la France, dans une interview exclusive avec TravMagazine BeLux qui paraîtra vendredi prochain, le 25 février. Dans l’interview, il s’étend sur les problèmes de disponibilité dans le secteur de la location de voitures. ‘Les pénuries en 2022 seront particulièrement perceptibles dans les destinations de vacances populaires autour de la Méditerranée et principalement pendant les périodes de vacances.’
Comment en est-on arrivé là ?
‘Lorsque les affaires se sont arrêtées brusquement, les sociétés de location de voitures ont réduit leur flotte pour préserver leur trésorerie’, déclare Hans Knottnerus. ‘Le marché des voitures d’occasion étant en plein essor à l’époque, de nombreuses sociétés de location ont pu réduire rapidement leur parc automobile. L’idée était – une fois la pandémie terminée – d’utiliser l’argent pour faire entrer rapidement de nouvelles voitures.’
Où est le problème aujourd’hui ?
‘Ce que les sociétés de location de voitures n’avaient pas prévu, c’est la pénurie chronique de matières premières dans l’industrie automobile et les longs délais de livraison. Ils ont toujours eu l’habitude d’acheter de gros volumes et d’obtenir des remises sur les volumes. Mais aujourd’hui, les fabricants ne sont plus intéressés par la vente de gros volumes à quelques exceptions près. La demande est tellement importante en ce moment qu’ils servent en premier chef les clients réguliers, qui paient le plein tarif. Les grandes sociétés internationales de location de voitures signalent qu’elles reçoivent entre 30 et 40 % de voitures en moins que prévu. C’est un impact important.’
Et donc une hausse des prix des voitures de location ?
‘Maintenant que tout le monde veut retourner au soleil, la demande est particulièrement élevée. C’est pourquoi vous voyez les prix des voitures de location exploser. Dans certaines destinations, nous constatons un doublement ou un triplement du tarif par rapport à ce que nous avions l’habitude de payer en 2019. Par conséquent, le conseil est le suivant : en tant qu’agent de voyages, ne faites pas d’offre et réservez immédiatement le véhicule. Demain, les prix pourront être différents.’
Lisez l’interview de Hans Knottnerus dans l’édition de TravMagazine BeLux 5, à paraître le vendredi 25 février.