
J’écris ces lignes à la veille de la grande fête d’anniversaire du Fonds de Garantie Voyages. C’est aussi une étape importante pour le directeur du GFG, Mark De Vriendt. Depuis les débuts parfois difficiles, il dirige cette « mutuelle » : un fonds créé par et pour le secteur, assez unique dans le monde du voyage, tant en Belgique qu’à l’international. Bien entendu, Mark a déjà été interviewé par le rédacteur en chef de TravMagazine – qui a d’ailleurs rédigé le livret historique très intéressant retraçant ces 30 années.
Mais ce passage concerne Mark en tant que personne. Ce n’est pas un boute-en-train et certainement pas – vu son parcours – un adepte du changement de poste. C’est un homme solide, qui traite avec discrétion la masse d’informations dont il dispose en raison de sa fonction.
Mais ne pensez pas que Mark soit un personnage ennuyeux. Ceux qui le connaissent savent qu’il fait son travail avec passion, qu’il peut défendre le secteur avec le feu dans les yeux, et qu’il déteste l’injustice ou le manque d’équité. Demandez-lui, par exemple, d’aller faire le plein chez Lukoil. Il préfère faire dix kilomètres de détour.
Il connaît le secteur du voyage et étudie chaque dossier en détail. Certains chefs d’entreprise sont parfois sortis de son bureau fulminants – parce que Mark avait, une fois de plus, mis le doigt sur la plaie avec une précision redoutable, par exemple après avoir analysé un bilan provisoire.
Il n’hésite jamais à engager la conversation, et il est raisonnable – lorsque la réalité laisse de la place à la raison. Avec des acteurs dont il sait qu’ils font partie d’un grand groupe multinational, il n’hésite pas à renvoyer la direction belge vers le siège avec l’exigence d’une augmentation de capital. L’auteur de ces lignes en a fait l’expérience à trois reprises. Et à chaque fois, il avait raison. Direction le CFO à Londres ou Düsseldorf, donc.
Mark est très présent sur le marché – on le retrouve systématiquement lors des nombreux événements, en train de parler, de débattre et surtout d’écouter.
C’est un travailleur efficace, mais il sait aussi profiter de la vie. En vacances avec ses enfants, ou en faisant du sport lui-même. Il y a des années, alors que j’attendais le vol retour, épuisé, après un lourd congrès sectoriel à Curaçao, Mark est venu me dire au revoir en précisant qu’il restait encore un peu. « Pour courir un marathon ». Il l’a effectivement couru – sous environ 30 degrés à l’ombre.
Au cours des premières années, il y a eu pas mal de chamailleries autour du Fonds de Garantie. C’était l’époque des méga-égos, qui prenaient un malin plaisir à se mettre des bâtons dans les roues – assignations d’avocats à l’appui. Des agendas cachés étaient suivis en douce, et des querelles personnelles faisaient rage.
Mark a survécu à tout cela, avec une réputation intacte et les mains propres. Ce n’est pas un mince exploit. Demain, c’est un homme droit qui montera sur scène, quelqu’un qui, en tant que directeur du Fonds de Garantie, a énormément compté pour le secteur. Et ce n’est pas fini. Il se sent éternellement jeune et ne voit aucune raison de changer de poste. Puise-t-il encore longtemps gérer et améliorer ce petit bijou de notre secteur. Reste à créer un fonds de garantie pour les compagnies aériennes. L’un des chevaux de bataille de Mark.
Il semble que la fête à Middelkerke se déroulera sous un soleil radieux. Some guys have all the luck. Quelque chose me dit qu’il y a une forme de justice dans le calendrier météo. Hell, yes !
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