
Brussels Airlines a déjà perdu plus de 14 millions d’euros cette année en raison des grèves nationales. Selon la compagnie aérienne, plus de 100 000 voyageurs ont été affectés depuis le début de l’année, au cours de six journées où le trafic aérien a été pratiquement paralysé.
Ce climat social tendu s’ajoute à une série d’autres contretemps qui pèsent sur les résultats de la filiale de Lufthansa. Durant le troisième trimestre – traditionnellement le pic de rentabilité de l’année – Brussels Airlines a enregistré un bénéfice opérationnel de 68 millions d’euros, soit une baisse de 14 % par rapport à la même période de l’an dernier. Et ce, malgré une hausse du nombre de passagers de 12 % pour atteindre 2,79 millions, et une augmentation du chiffre d’affaires de 4 % à 516 millions d’euros.
Le réseau africain, moteur de rentabilité de la compagnie, a affiché de moins bonnes performances. Le onzième avion long-courrier ajouté à la flotte cette année n’a pas pu être exploité pleinement en raison d’une série de vols annulés. « La cause ne provenait pas toujours de Brussels Airlines elle-même, mais elle a eu un impact sur les résultats », indique le communiqué de presse.
Sur le réseau européen, la saison estivale est restée solide, portée par la demande continue en voyages de loisirs. En septembre, la compagnie a cependant été de nouveau confrontée à des perturbations externes : la cyberattaque contre le fournisseur Collins Aerospace a temporairement paralysé les systèmes d’enregistrement à Brussels Airport, entraînant une nouvelle série d’annulations de vols.
Du 24 au 26 novembre, une grève de trois jours – dont la dernière journée à l’échelle nationale – menace encore d’alourdir les pertes financières. Malgré ce contexte difficile, la directrice financière Nina Öwerdieck reste optimiste : « Même avec ces perturbations, Brussels Airlines reste sur la bonne voie pour enregistrer un bénéfice pour la troisième année consécutive. »

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