Vous trouverez sur cette page des déclarations de professionnels du voyage sur les opportunités, les défis, les menaces, les relations mutuelles au sein du secteur et sur ce qui est OK, ce qui pourrait être amélioré et ce qui doit être changé. Bref : nous allons prendre le pouls du secteur du voyage. Ces déclarations ont été enregistrées lors de conversations personnelles, entendues “dans les couloirs” et discutées lors d’événements – dont l’incomparable congrès Selectair.
Sur les aides du gouvernement…
“Nous pouvons dire, je pense, qu’en tant que petite ou moyenne entreprise, nous avons bénéficié d’un soutien plus que convenable de la part du gouvernement pendant cette crise. Sans les différentes formes d’aide, nous ne nous en serions probablement pas sortis. S’il nous arrive de râler contre les politiciens, nous devons aussi être honnêtes : le soutien est arrivé rapidement et a été organisé efficacement dans la plupart des cas. Mais attention : les impôts seront conséquents l’année prochaine. J’espère que le bon sens prévaudra : cela n’a en effet pas de sens de tenter de tout récupérer en une seule fois. S’il vous plaît, laissez-nous reprendre notre souffle et gagner de l’argent pour pouvoir ensuite rembourser les impôts avec notre trésorerie!”
Sur la situation actuelle…
“Je vais établir une comparaison avec les événements dramatiques survenus à La Palma. En tant que professionnels du voyage, nous sommes actuellement en phase de remise en ordre et de reconstruction. Le volcan est entré en éruption et il a causé des dégâts. Nous utilisons maintenant tous les fonds d’aide possibles pour reconstruire nos maisons et remettre nos vies sur les rails. Il est cependant angoissant de ne pas savoir si le volcan fera encore une dernière ou une avant-dernière éruption. Nous supposons que ces éruptions seront limitées. (Soupir) nous n’avons pas le choix. Life must go on. Now.”
Sur le travail (supplémentaire) effectué…
“Vous ne pouvez pas imaginer ce que nous avons fait pour nos clients. En apparence, nous avons seulement dû annuler des voyages, émettre des vouchers ou réserver à nouveau des voyages. On va dire que ce n’est pas beaucoup de travail. Et ce n’est pas tout à fait exact : cela représente souvent énormément de travail, d’efforts et de persévérance ! Et en plus, cela nous a souvent coûté de l’argent : les hôtels situés sur des itinéraires alternatifs sont subitement devenus beaucoup plus chers, il restait seulement les types de chambre les plus chères à réserver et lors de la réservation de vols avec d’autres compagnies aériennes, les prix ont grimpé en flèche.”
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