La VVR fête ses 50 ans : « l’agent de voyages existera toujours »

Vendredi soir 17 octobre, la Vereniging van Vlaamse Reisbureaus (VVR) a célébré son 50e anniversaire lors d’une fête à bord de l’Ocean Diva Nova, qui a pris le large dans la soirée depuis le quai de Heembeek à Bruxelles. Environ 225 professionnels du voyage, membres de la VVR, partenaires et représentants de fédérations et d’organisations telles que l’UPAV, le BTC, le BATM, la FBAA, le GFG et l’ABTO se sont réunis pour célébrer un demi-siècle d’existence de la VVR en tant qu’association professionnelle.

Après la réception, des discours ont été prononcés par la présidente de la VVR, Annick Desmet, et par le CEO Koen van den Bosch, après quoi les invités sont passés à table pour le dîner. Le groupe Cookies and Cream a clôturé la soirée avec une Golden Hour Party.

« L’agent de voyages existera toujours »

Dans son discours, Annick Desmet est revenue sur la riche histoire de la VVR et sur les personnes qui ont contribué à son essor. Elle a évoqué la fondation de la VVR, le 8 octobre 1975, et a salué la présence d’Antoon Van Eeckhout, ancien président et cofondateur de l’association avec Yves De Sutter, Guido Gielens, Willy Vlamynck et Lieven Van Parijs. L’ancien président Walter Raspoet a également été chaleureusement accueilli. Enfin, Fien De Baere, qui est depuis 26 ans l’un des piliers de la VVR, a été mise à l’honneur.

Le discours de Desmet s’est ensuite transformé en un hommage aux générations de professionnels du voyage qui ont façonné le secteur. Elle a demandé qui était déjà actif en 1975 – une poignée de mains se sont levées – puis qui travaillait depuis 25 ans, chaque fois suivi d’applaudissements, avant de saluer avec enthousiasme la plus jeune génération.

« J’ai énormément de respect et d’admiration pour les personnes qui débutent aujourd’hui dans le secteur du voyage. Cela demande du courage. Mais c’est aussi l’un des plus beaux métiers qui soient : plein d’adrénaline, de passion et de satisfaction. Il n’y a rien de plus agréable que des clients qui reviennent en disant : “Nous avons fait le plus beau voyage, tout était parfaitement organisé.” C’est pour cela que nous le faisons. »

Elle est ensuite devenue plus incisive et combative. « J’entends depuis toute ma vie que l’agent de voyages est une espèce en voie de disparition. Dans les années 1990, l’internet devait anéantir notre métier. Ensuite, les compagnies aériennes ont supprimé les commissions, et il y a toujours eu quelque chose de nouveau censé nous faire disparaître. Mais regardez autour de vous. Vous êtes là, nous sommes là. Notre métier existera toujours. »

Elle a conclu par un message fort adressé à la jeune génération : « Ne vous laissez pas duper. Votre métier ne sera pas remplacé par des robots, ni par des influenceurs, et encore moins par l’intelligence artificielle. Vous êtes l’avenir de notre secteur, et nous sommes à vos côtés. »

La collaboration comme mot-clé

Ensuite, le CEO Koen van den Bosch a pris la parole. Il a souligné la collaboration étroite entre les différentes fédérations et organisations du secteur du voyage. « Il y a ici des représentants de l’UPAV, de la FBAA, de l’ABTO, du BTC… et ce n’est pas un hasard », a-t-il déclaré. « Nous voulons travailler ensemble de manière plus étroite et plus efficace, dans l’intérêt du secteur. De nombreuses réglementations arrivent de l’Europe. Notre rôle est de veiller à ce que cela reste gérable, afin que les entrepreneurs puissent continuer à se développer et que notre secteur puisse continuer à prospérer. »

Koen van den Bosch a également fait référence à la période qui a suivi la crise du coronavirus comme preuve de ce que la collaboration peut accomplir. « À ce moment-là, nous avons obtenu ensemble des résultats remarquables. C’est dans cette direction que nous devons continuer à avancer. »

L’UPAV offre à la VVR deux journaux datant de 1975

En signe de cette collaboration, Sébastien Crucifix de l’UPAV a pris brièvement la parole. « Au nom de nos membres, nous souhaitons féliciter la VVR pour ce magnifique anniversaire », a-t-il déclaré. « Nous vous offrons aujourd’hui deux journaux – De Standaard et Le Soir du 8 octobre 1975 – en symbole du passé que nous partageons et de l’avenir que nous écrivons ensemble, dans l’intérêt de l’ensemble de notre secteur. »