Effet de Pâques pèse sur les résultats trimestriels de TUI, mais les prévisions annuelles restent inchangées

Le groupe TUI a clôturé le deuxième trimestre avec une perte brute de 207 millions d’euros. Ce chiffre est légèrement supérieur à celui de l’année précédente, mais selon le groupe touristique, cela s’explique principalement par ce que l’on appelle l’effet de Pâques : les revenus liés aux vacances de Pâques, tombées cette année en avril, sont en partie reportés au troisième trimestre. « On peut perdre en hiver et gagner en été », a relativisé le CEO Sebastian Ebel à propos des résultats trimestriels.

Le chiffre d’affaires a légèrement augmenté de 1,5 % pour atteindre 3,71 milliards d’euros. Malgré les pressions macroéconomiques, TUI maintient ses prévisions annuelles et s’attend à un été rentable. « Les conditions sont difficiles, mais notre modèle intégré — avec hôtels, croisières, TUI Musement et notre propre compagnie aérienne — fait preuve de solidité », a déclaré Ebel.

Pour la division ouest-européenne Markets + Airline (voyages et vols), qui regroupe la Belgique, les Pays-Bas et la France, la perte est passée de 72 millions à 85 millions d’euros. Une combinaison de coûts plus élevés et de pression sur les prix a pesé sur les marges. De plus, les clients belges ont réservé plus tard que d’habitude, en partie à cause des vacances de Pâques tardives.

Le climat de réservation reste toutefois relativement stable. La campagne hivernale s’est achevée avec 2 % de réservations en plus, les îles Canaries, l’Égypte et le Cap-Vert restant des classiques pour les vacanciers belges. Pour l’été, les réservations sont pour l’instant en recul de 1 % par rapport à l’an dernier.

Tout bien considéré, le groupe confirme ses prévisions annuelles : une croissance du chiffre d’affaires de 5 à 10 % et une augmentation de l’EBIT sous-jacent de 7 à 10 %. « Nous investissons dans des vacances flexibles et soutenues par le numérique. Les forfaits dynamiquement composés ne sont pas seulement plus attractifs pour le client, ils sont aussi plus judicieux commercialement », ajoute encore Ebel. « Ils nous offrent plus de marge, une fidélisation renforcée et une plus grande agilité. »