Après un creux en mars : le trafic touristique belge vers les États-Unis repart à la hausse en avril

Alors qu’en mars, plus de 16 % de Belges en moins se sont rendus aux États-Unis, le nombre de visiteurs belges a rebondi de 10 % en avril. Concrètement, cela représente plus de 3.000 Belges supplémentaires en avril, contre près de 3.700 Belges en moins en mars. C’est ce qui ressort des derniers chiffres du ministère américain du Commerce international (ITA), qui compare les données mensuelles d’une année sur l’autre.

Ce revirement s’aligne également sur la tendance observée dans d’autres pays d’Europe de l’Ouest. Alors que les États-Unis avaient perdu en mars une part importante de visiteurs allemands et danois – respectivement 28 et 32 % –, ces deux pays affichent de nouveau une hausse en avril, avec respectivement 15 et 10 %. Les chiffres restent stables pour les Pays-Bas. Seule la France reste en recul, avec une baisse de 12 % en avril.

Dans l’ensemble, le nombre de visiteurs d’Europe de l’Ouest a augmenté de 12 % en avril, après une baisse de 16 % en mars. À l’époque, les inquiétudes concernant le renforcement des contrôles aux frontières et l’attitude négative des États-Unis envers la communauté LGBTQIA+ avaient été évoquées comme principales raisons.

L’ITA souligne que le calendrier des vacances de Pâques pourrait avoir joué un rôle : en 2024, elles tombaient partiellement en mars dans certains pays d’Europe de l’Ouest, alors qu’en 2025, elles se sont entièrement déroulées en avril. Ce facteur pourrait avoir eu une influence, bien qu’il faille rester prudent dans cette évaluation.

Par ailleurs, le nombre de visiteurs chinois reste stable en avril, malgré la surenchère des droits d’importation entre les deux pays, qui menace de déboucher sur une guerre commerciale prolongée. Néanmoins, les tensions semblent s’atténuer temporairement : à partir de mercredi, les États-Unis réduiront leurs droits d’importation sur les produits chinois de 145 à 30 %, et la Chine abaissera ses droits sur les produits américains de 125 à 10 %, dans le cadre d’un accord temporaire commun valable pendant 90 jours.