
Alors que l’automne démarre officiellement, TravMagazine BeLux s’est entretenu avec Annelies et Lieven Bossaert. A eux deux, ils tiennent les rênes du voyagiste de niche Travelworld. Et ils nous expliquent avec franchise pourquoi ils sont restés fidèles à leur ADN de spécialiste des voyages long-courriers pendant la crise du coronavirus et comment cela ne leur rend pas service aujourd’hui. Voici quelques extraits de cette interview fascinante. Vous pourrez lire l’histoire complète dans la prochaine édition de notre travmagazine qui est en cours d’impression.
Comment envisagez-vous la saison d’hiver à venir ?
Lieven : “Les règles liées au coronavirus se sont constamment assouplies sur les destinations lointaines. Cela joue donc en notre faveur. Qui plus est, les clients ne se sentent plus très concernés par le Covid-19. Cependant, un problème a à peine été résolu et voilà que le suivant se présente, à savoir la crise énergétique. Ces dernières semaines et pour cette raison, les clients ont adopté une attitude quelque peu attentiste.”
Un pronostic ? Quelles destinations se hisseront au premier plan au cours de la période à venir ?
Lieven : “Les destinations asiatiques feront sans nul doute leur retour cet automne. Pour des destinations comme l’Indonésie ou Bali, les choses dépendront bien sûr de l’offre de vols ainsi que des prix que les compagnies aériennes mettent sur le marché.”
Annelies : “N’hésitez pas à ajouter la Thaïlande à la liste. Et maintenant que le Sri Lanka entre dans des eaux plus calmes sur le plan politique, cette destination va elle aussi lentement se redresser. Par l’intermédiaire de nos agents locaux, nous resterons de toute façon à l’affût des nouveaux développements et des nouvelles opportunités qui se présentent.”
Les compagnies aériennes subissent la hausse des prix du carburant. La faiblesse de l’euro pour les destinations nécessitant un paiement en dollars ne joue pas non plus en faveur des différentes destinations. Comment faire pour qu’elles restent attractives pour les clients ?
Lieven : “C’est vrai, mais n’oubliez pas que nos partenaires long-courriers et les hôteliers sont impatients d’accueillir les voyageurs belges. Nous avons conclu de nombreux accords à prix serrés avec nos partenaires locaux, ce qui rend la situation très attrayante. Je conseille aux agents de voyage de suivre de près nos promos. En outre, l’appétit de voyage de nombreuses personnes est loin d’être satisfait.”
Annelies : “Le coût global de la vie chez nous pèse davantage sur la décision du client et sur son budget de voyage disponible.”
Lieven : “Une fois que le voyage est réservé chez nous, il l’est définitivement et le prix ne changera plus. En d’autres termes, les surcharges de carburant, les surcharges en dollars ou les fluctuations de prix ne sont pas répercutées sur le client.”
Vous pourrez lire l’interview complète dans la prochaine édition de notre travmagazine.