
La récente attaque des États-Unis contre des cibles iraniennes a suscité une inquiétude accrue à l’échelle mondiale. La situation est également suivie de près au sein du secteur belge du voyage.
« La situation tombe mal, c’est évident », déclare Pierre Fivet au nom de l’ABTO. « Nous sommes en pleine période de réservations de dernière minute, ce qui engendre naturellement nervosité et imprévisibilité. Mais en tant que secteur, nous avons déjà surmonté des moments difficiles. Il faut surtout garder notre calme, communiquer correctement et être prêts à répondre aux questions des voyageurs. »
Selon l’ABTO, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions claires sur les conséquences concrètes pour les réservations. « À part une éventuelle hausse des prix du carburant, nous ne prévoyons pas d’impact majeur sur la sécurité en Europe à court terme. En revanche, certaines compagnies aériennes, notamment en France, ont déjà annulé des vols vers le Moyen-Orient. Ce sont des destinations importantes, tant sur le plan touristique que comme escales vers l’Asie. Les destinations asiatiques viennent tout juste de retrouver un fort intérêt. Si cet élan devait maintenant s’interrompre temporairement, ce serait une déception. »
Fivet reste néanmoins confiant dans le comportement du voyageur belge : « Pour beaucoup, les vacances sont un besoin fondamental. La plupart des voyageurs restent déterminés dans leurs projets, sauf s’ils sont directement touchés. Ceux qui n’ont pas encore réservé hésiteront peut-être un peu plus longtemps, mais quatre réservations sur cinq sont déjà enregistrées – ce chiffre est rassurant. »
L’ABTO exprime toutefois son inquiétude quant au rôle de certains médias. « Nous devons rester vigilants face à la désinformation. Une couverture erronée entraîne une confusion inutile chez les voyageurs et une surcharge des centres d’appel. »
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