
À partir de mars 2026, Kyoto introduira une nouvelle taxe hôtelière dont le montant augmentera en fonction du prix de la chambre. Ce système progressif vise à accroître les revenus de la ville tout en contribuant à une politique touristique plus équilibrée.
La taxe actuelle sur les séjours – inchangée depuis 2018 – sera revue selon un barème progressif. Pour une chambre simple, il faudra bientôt compter entre 200 et 400 yens (1,15 à 2,30 euros) par nuit, selon la catégorie. Les hôtels de classe moyenne appliqueront une taxe de 1.000 yens, soit environ 5,70 euros, tandis que les établissements de luxe atteindront entre 4.000 yens (environ 22,70 euros) et un maximum de 10.000 yens (environ 56 euros) par nuit.
Avec cette mesure, Kyoto espère doubler ses recettes annuelles. Cette nouvelle taxe doit ainsi contribuer à l’entretien et à l’amélioration des infrastructures, dans le but de mieux gérer les flux de visiteurs sans décourager les voyageurs.
Réaction face aux flux touristiques massifs
Cette décision intervient après une année record pour le Japon, qui a accueilli plus de visiteurs que jamais. L’an dernier, le pays a attiré 36,9 millions de visiteurs internationaux, soit une hausse de 15,6 % par rapport au record d’avant la pandémie, en 2019.
L’immense popularité du Japon entraîne des avantages économiques, mais exerce aussi une forte pression sur les communautés locales. Sur le mont Fuji et dans les quartiers historiques de Kyoto, les embouteillages, les bus bondés et les problèmes de déchets sont devenus monnaie courante.
Selon Nicholas Smith, directeur digital Holidays chez Thomas Cook, cette mesure ne vise toutefois pas à dissuader les touristes. « Ces contributions sont utilisées pour réinvestir dans ce qui rend les villes attrayantes : la culture, les transports publics et la propreté », a-t-il déclaré au site d’information Euronews Travel.
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