
Au moins 6 % des employés des entreprises flamandes sont indisponibles en raison d’une infection par le coronavirus ou d’une obligation de quarantaine. C’est ce qu’a révélé à la mi-décembre une enquête menée par l’organisation patronale Voka auprès de 1 000 entreprises. Ce chiffre représente un impact négatif de 5% sur les activités commerciales.
Naturellement, la crise pèse lourdement sur les affaires du secteur du voyage. Mais quel est exactement l’impact sur les entreprises des interruptions de travail liées au corona?
Alors que le variant omicron du coronavirus est sur le point d’atteindre son apogée, comment les voyagistes parviennent-ils à inciter les agents de voyage à télétravailler tout en maintenant les agences de voyage ouvertes ?
‘Pour l’instant, Selectair n’a pas constaté de problèmes majeurs parmi les membres’, déclare Pieter Demuynck, président de Selectair. Nos agences de voyage sont désormais rompus à l’organisation du télétravail. Les agents de voyage qui sont à domicile de manière préventive, par exemple en raison d’un contact à haut risque, continuent simplement à travailler à domicile. C’est un grand avantage pour le secteur du voyage par rapport à d’autres secteurs où cela n’est pas possible.’
Récemment, Pieter Demuynck a été confronté dans sa propre agence de voyages – Penta Reizen d’Izegem – à l’infection de deux employés en même temps. ‘Cette semaine-là, j’ai annulé tous les rendez-vous numériques et physiques et j’ai travaillé moi-même de longues journées’, raconte Pieter Demuynck. ‘Il s’agit de mettre tout en œuvre dans des moments comme celui-ci et de passer la semaine.’
‘Oui, les réductions de personnel pèsent sur l’activité’, déclare Alain Kisiel (directeur général, Avitour). ‘Bien que je ne sois pas sûr que l’impact soit plus important que dans le cas d’une épidémie majeure telle que la grippe ou d’autres maladies hivernales contagieuses. Il serait intéressant que le Voka fasse une comparaison avec d’autres épidémies ‘classiques’ pour voir s’il y a une différence. Nous ne disposons pas d’une vue d’ensemble de la situation dans les bureaux de voyage d’Avitour. Au siège social, nous avons eu deux cas positifs (dans des mois différents) sans maladie grave. La devise est donc : se faire soigner et se reposer à la maison.’